Entreprise
Absentéisme : le secteur des services est le plus concerné
Les services affichent le taux d’absentéisme le plus élevé, selon le baromètre réalisé par Ayming avec AG2R La Mondiale.
C’est dans les services que l’on s’est le plus absenté en 2016. Le taux est ainsi plus fort dans les services (5,48 %) et la santé (5,04 %) que dans l’industrie et le BTP (3,43 %). Ces deux derniers secteurs enregistrent une baisse de 1 % par rapport à 2015.
Un taux stable
L’absentéisme dans les entreprises du privé est stable puisqu’il atteint en moyenne 4,59 %, tout comme en 2015. Les salariés du privé se sont ainsi absentés en moyenne 16,8 jours en 2016.
Beaucoup de facteurs à prendre en compte
Les disparités sont fortes selon l’âge, l’ancienneté ou encore le sexe des salariés. Ainsi, le taux d’absence est logiquement plus élevé à partir de 55 ans (7,87 %), qui s’explique par la longueur des arrêts de travail. De même, avec 5,81 %, les salariés arrivés dans l’année sont davantage absents que les autres. Enfin, l’écart entre homme et femme se creuse en matière d’absentéisme avec un taux de 4,98 % de femmes absentes contre 3,34 % d’hommes (4,18 % et 3,72 % en 2015).
HINE, le
Les secteurs de service et de santé sont des secteurs où le personnel médico-social se donne à fond pour aider les autres et qui est très mal payé pour les heures de présence et leur conscience professionnelle.
Les médecins et internes hospitaliers travaillent facilement 90 à 120 heures, le jour et la nuit, sans récupération de gardes ni de RTT. Comme les infirmières et assistantes sociales et médecins étrangers d’ailleurs. Ceux-ci s’absentent très peu…
Si les autres personnes s’absentent ainsi, c’est qu’elles se sentent pas ou peu considérées.
BOULNOIS, le
J’ai travaillé 43 ans dans la fonction publique, JAMAIS je n’ai connu une journée ou le service affichait complet en personnel il manquait toujours quelqu’un. J’ai connu des journées où près de la moitié était en maladie ou enfant malade, etc.. etc.. Et bien sûr je ne compte pas les journées de grève. Ce qui était sympa ce sont les gens qui, après 3 semaines de congés étaient subitement malades ! obligeant les partants à annuler leur congés, ou bien sanctionnés pour « abandon de poste » !! Et oui ! Apparemment, jamais aucun gouvernement n’a osé toucher à cet état de fait, à l’argent que ça coûte, ils ont préféré mettre la tête dans le sable. Merci à eux !
Fabrice, le
Cet article (ou sans doute plutôt l’a dite-étude sur laquelle il s’appuie) mélange visiblement deux notions : le taux d’absence (un employé malade trois jours, un accident, etc.) et le taux d’absentéisme (absences répétées, sans motif réellement avoué et qu’il est par nature plus délicat à mesurer).