Entreprise masque

Fin de la jauge à la cantine, masque, vaccination, télétravail : le nouveau protocole sanitaire en entreprise

, par Fabien Soyez

Afin d’accompagner la dernière étape du déconfinement, un nouveau protocole sanitaire national en entreprise entre en application ce mercredi 30 juin 2021. Il assouplit les règles de la restauration collective, facilite la vaccination des salariés, et maintient les règles concernant le port du masque et le télétravail.

Un nouveau protocole sanitaire en entreprise entre en vigueur ce mercredi 30 juin dans les entreprises. Possibilité pour les salariés de s’absenter pour se faire vacciner, fin de la jauge pour les moments de convivialité et dans les restaurants d’entreprise, maintien des règles concernant le télétravail : publié par le ministère du Travail dans la soirée du 29 juin, il incorpore des assouplissements par rapport à sa version précédente, qui s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de réouverture liée à l’amélioration de la situation sanitaire.

 

Plus de jauge à la cantine

La jauge de 50 % de capacité d’accueil est levée pour les cantines d’entreprise, tout comme la limite de 6 convives par table. Le document indique juste que les salariés doivent disposer d’une place assise, là où le document précédent prévoyait 6 chaises maximum autour des tables, éloignées elles-mêmes d’au moins 2 mètres les unes des autres. Les entreprises sont par contre invitées à mettre en place des “horaires décalés” afin de “réduire le nombre de convives présents” simultanément. “La mise en place, dans la mesure du possible, de paniers à emporter et à consommer sur le poste de travail doit rester privilégiée”, peut-on lire dans la fiche sur l’organisation et le fonctionnement des restaurants d’entreprise, qui accompagne le protocole.

 

La vaccination des salariés facilitée

Alors que la campagne vaccinale montre des signes de ralentissement pour les premières doses, le protocole élargit les possibilités, pour les salariés, de s’absenter pour se faire vacciner. Le document indiquait seulement jusqu’ici que si un collaborateur choisit de passer par son service de santé au travail, “il est autorisé à s’absenter sur ses heures de travail”. Désormais, il précise “qu’en dehors de ces situations, il est attendu des employeurs, au regard des impératifs de santé publique, qu’ils autorisent leurs salariés à s’absenter pendant les heures de travail, pour leur faciliter l’accès à la vaccination”. “En aucun cas, ils ne peuvent s’y s’opposer”, ajoute le document.

En outre, le salarié est “invité à se rapprocher de son employeur afin de déterminer la meilleure manière d’organiser cette absence”.

 

Le port du masque toujours obligatoire

Le port du masque reste obligatoire et “systématique au sein des entreprises dans les lieux collectifs clos et partagés” (salles de réunion, open-space, couloirs, vestiaires) ; même lorsque que la distanciation physique peut être respectée. Il ne se substitue pas et doit continuer d’être associé à une distance physique d’au moins un mètre entre les personnes, de lavages de main réguliers et d’une bonne ventilation des locaux. Ceux qui travaillent dans des bureaux individuels restent par ailleurs autorisés à ne pas porter le masque lorsqu’ils se retrouvent seuls.

Lorsque le masque ne peut pas être porté (dans les ateliers, ou pour certains métiers comme les soudeurs, les présentateurs télévisuels ou les ouvriers du BTP), la distanciation entre les personnes doit être portée à deux mètres.

 

Le télétravail reste recommandé

Depuis le 9 juin, le retour au bureau est possible, mais pas à 100 %. S’il n’est plus obligatoire, le télétravail demeure en outre recommandé dans une version partielle. “Il peut être considéré comme une des mesures les plus efficaces pour prévenir le risque d’infection au SARS-CoV-2 dans un objectif de protection de la santé des travailleurs”, précise le protocole, qui invite les employeurs à se baser sur le contenu de l’accord national interprofessionnel (ANI) du 26 novembre 2020 pour mettre en œuvre un mode de travail hybride.

Aux employeurs de fixer dans le cadre du dialogue social de proximité, un nombre minimal de jours de télétravail par semaine, “pour les activités qui le permettent”. Ils doivent aussi “veiller au maintien des liens au sein du collectif de travail et à la prévention des risques liés à l’isolement des salariés en télétravail.”

Le protocole n’émet pas de recommandations quant au nombre de jours de télétravail par semaines à adopter, mais le ministère du Travail a récemment préconisé, via Le Parisien, de privilégier un rythme de 2 jours à distance – 3 jours sur site.

 

 

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Fabien Soyez


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