L’actionnariat salarié progresse
A l’heure où les entreprises recherchent de nouveaux leviers d’engagement, la formule de l’actionnariat salarié se développe. Comme le confirme le baromètre 2022 d’Equalis Capital.
A l’heure où les entreprises recherchent de nouveaux leviers d’engagement, la formule de l’actionnariat salarié se développe. Comme le confirme le baromètre 2022 d’Equalis Capital.
Pour attirer les talents et les fidéliser dans une période où les recrutements sont difficiles, pourquoi ne pas permettre à ces derniers de participer au capital de la société ? C’est l’idée qu’ont eu un nombre croissant d’organisations en France en se lançant dans l’actionnariat salarié, un dispositif qui permet aux salariés de devenir actionnaires.
Avec la crise sanitaire, 27 % des salariés envisagent de prendre moins de congés que l’année précédente. Pourtant, plus de la moitié d’entre eux ne savent pas qu’ils peuvent transformer leur temps de congé en argent. Une enquête de l’entreprise Epsens nous informe des méthodes d’épargnes salariales possibles.
22 groupes du Cac 40 ont communiqué sur une baisse de rémunération pour l’un de leurs dirigeants. Au global, plus de 40 dirigeants sont concernés par de telles mesures et verront leur rémunération réduite en 2020 ou en 2021.
Dans un contexte économique et social plutôt incertain, les salariés semblent garder confiance en leur entreprise, comme en témoigne le succès rencontré par les opérations d’actionnariat salarié, selon Eres.
Les augmentations en 2017 ont été de l’ordre de 2,5 % pour les cadres et 2,1 % pour les non-cadres.
Certains éléments de la loi Macron encouragent les PME à mettre en place un système d’épargne salariale. Une opportunité à saisir pour les entreprises de moins de 50 salariés. Par Stéphane Huillet, membre et administrateur de la CNCEF, conseil aux entreprises.