La Semaine de la Reconversion 100% digitale de Nouvelle Vie Pro
Face à la crise du Covid-19 qui perdure, l’Apec a revu ses prévisions annuelles de recrutement des cadres, et révèle un recul de 30 % à 40 % des embauches durant l’année en cours. Une baisse “historique”, selon l’association.
L’ancien ministre de l’Economie, mais aussi du Travail, analyse le plan de relance préparé par le gouvernement. Il nous décrit aussi l’entreprise post-Covid-19, celle qui survivra à la crise.
Transformation numérique, redéfinition des compétences, recherche de sens et d’équilibres seront les enjeux qui se poseront aux cadres, selon une étude prospective de l’Apec. De leur côté, pour les attirer, les entreprises devront se différencier par leur promesse employeur et la prise en compte des inégalités.
Paradoxe : alors qu’ils sont en situation de force vis-à-vis des recruteurs et de leurs employeurs, les cadres sont 48 % à venir au travail sans motivation, quand ils ne se sentent pas contraints et forcés.
Sept salariés sur dix vont travailler en voiture, selon les données de l’Insee issues du recensement de la population française. En revanche, les cadres et les employés utilisent moins souvent ce mode de transport.
Selon le 18ème baromètre des attentes des cadres Ifop / Cadremploi, les cadres sont optimistes quant à leur avenir, mais manifestent des envies de mobilité, 1 cadre sur 3 souhaitant changer d’entreprise en 2019. Dans leurs recherches, ces derniers privilégient désormais l’ambiance de travail et le sens. Un nouveau défi pour les organisations.
Selon les prévisions de recrutement de l’APEC, les entreprises privées ont l’intention d’embaucher entre 270 700 et 292 000 cadres en 2019. Un record, qui confirmerait la « vitalité de l’emploi cadre ».